L'appel au peuple, point fondamental de la doctrine bonapartiste demeurait mais était pensé davantage dans l'optique d'une république plébiscitaire que d'une monarchie plébiscitaire telle que l'avaient été les deux empires.
On voit alors apparaître clairement dans son discours le désir d'une monarchie plébiscitaire, sans compromis partisans, antiparlementaire et traditionaliste.
À l'extrême-droite, les nationalistes, antiparlementaires, plébiscitaires, autoritaires incarnent une droite « révolutionnaire », et sont les héritiers du boulangisme, du césarisme, du bonapartisme et parfois du monarchisme, et fortement influencés par l'antisémitisme.
In fine, les systèmes politiques locaux ont tendance à évoluer vers une forme de « bonapartisme-soft » où les élus locaux développent une vision plébiscitaire de la démocratie.
Échaudés par cette expérience, les républicains et les orléanistes considèreront que l'élection présidentielle au suffrage universel direct ne peut qu'aboutir à une dictature césariste plébiscitaire.