Son fédéralisme fonctionne suivant les mêmes principes de démocratie directe, de rotation des tâches, la révocabilité des délégués, autrement dit, ils n'ont que le rôle de "porte-parole" des membres.
Il s’agit aussi de simplifier l’État et sa bureaucratie par la révocabilité des fonctionnaires, par l’égalisation de leur salaire sur le revenu des ouvriers.
Ensemble, ces deux mécanismes parlementaires permettent la mise en place d'un équilibre dit organique, basé sur le pouvoir de révocabilité mutuel des pouvoirs exécutif et législatif.
Aujourd'hui, on retient surtout le critère fondamental de l'absence de moyens de révocabilité mutuelle entre le législatif et l'exécutif (le couple dissolution / responsabilité).
Ainsi, quiconque souhaitant être membre de l’État-serviteur et disposé à en accepter le statut, c’est-à-dire la responsabilité et la révocabilité, peut se porter candidat.
Comprenant que la représentation du personnel, par son principe même de non-révocabilité, entre en contradiction avec ses principes de démocratie directe et d'action directe.